Année scolaire 2023 / 2024

Actuellement, pour l’année scolaire 2023/2024, les classes se répartissent de la manière suivante :

  • 4 classes d’enseignement général avec 126 élèves, qui se répartissent entre la 6ème jusqu’à la terminale.
    A la fin de la 3ème, les élèves se présentent aux examens du BEPC, qui sont organisés par l’état, et qui permettent de continuer soit par une formation technique soit par le parcours scolaire menant au bac.
  • 4 classes d’enseignement technique en construction métallique avec 58 élèves, de la 1ème à la 3ème, ainsi que BEP 1 pour ceux qui poursuivent leur formation. Au mois de juin, les élèves de 3ème pourront se présenter aux examens du certificat d’aptitudes professionnelles organisés par l’état.
  • 2 classes de coupe-couture avec 21 élèves : ceci est une formation pour garçons et filles.

Cantine

Notre école a la chance d’être équipée d’une cuisine africaine et d’un réfectoire. Afin qu’elle devienne auto-financée, nous avons mis en place une structure et avons créé :

  • un maraîchage de 2 ha pour cultiver des légumes.
  • un champ de 16 ha pour cultiver des céréales. L’envoi d’un tracteur et de divers outils a été nécessaire pour labourer et ensemencer de manière correcte et aussi afin d’améliorer les rendements.

Le but est d’obtenir une autonomie alimentaire. Les récoltes permettent d’alimenter la cantine pour préparer les repas pour les élèves de l’école.

Nous avons construit :

  • 1 logement pour le gardien, des toilettes et douche.
  • 1 château d’eau solaire et 2 forages avec pompes solaires permettant d’irriguer le maraîchage toute l’année pour assurer de bonnes récoltes.
  • 1 installation d’arrosage goutte à goutte pour les légumes afin d’économiser l’eau.
  • 3 poulaillers avec 2’500 poules.
  • 1 moulin à céréales pour faciliter le travail des femmes.

Historique de l’École

Situation actuelle et historique: A l’origine de cette aide dirigée vers le Burkina Faso, on trouve un amoureux de l’Afrique, un homme généreux de Laconnex, John Berthod qui a « attrapé le virus de l’Afrique » comme il disait si bien lors de son premier séjour au Burkina au début des années 60. Dans les années 80, il a su rendre sensibles quelques amis, élus des communes de la Champagne de l’époque, à la pauvreté de ce pays qui n’a aucun accès à la mer ni aucune ressource naturelle. Le sol d’une grande partie du territoire est de plus en plus désertique. Les communes ont tout d’abord aidé à creuser des puits. Ils ont permis la ré ouverture, sous la direction de John Berthod, d’un centre artisanal à Pô où plusieurs jeunes ont pu faire un apprentissage et trouver ensuite du travail. Une aide a été apportée aussi à une coopérative agricole dans les environs de Ouagadougou pour rendre leurs terrains cultivables, creuser un puits, construire différents bâtiments pour l’élevage et la conservation des récoltes.

De plus, ils ont soutenu de manière ponctuelle une association de personnes handicapées en leur fournissant du matériel et des outils pour leur permettre de confectionner divers objets d’artisanat dont la vente leur permettait de vivre.

C’est au début des années 2000 que des parents de Pô, ont donné des terrains aux communes de la Champagne afin de construire et installer l’école actuelle.

L’école s’étend maintenant sur un vaste terrain où s’articulent les différents bâtiments avec un réfectoire, une cuisine, des ateliers, des salles de classes, un dépôt pour le matériel et des bureaux qui accueillent la direction de l’école.

C’est une école privée qui mène les jeunes aux différents certificats officiellement reconnus par les autorités du pays. Dès son ouverture, en 2003, les burkinabés y étaient formés dans les domaines de la menuiserie, la mécanique automobile et la construction métallique.

L’objectif est de fournir une formation ouverte à toutes les bourses avec, si possible, un repas à midi, car la faim est omniprésente vu le seuil de pauvreté de cette région.

L’inauguration officielle de l’école a eu lieu en présence du ministre de l’éducation, des autorités et de toute la population de Pô avec une grande fête.

Dès le début de ce projet soutenu par notre Association, deux personnes bénévoles et très dévouées assurent le suivi sur place de la partie administrative de notre école et des réalisations en cours.

Il s’agit de Victor Pouahoulabou, garagiste dans la capitale. Il va chaque semaine à Pô. Sur place, il gère la bonne marche de l’école.

Pierre Meyer, citoyen belge établi depuis 1979 au Burkina, professeur à la faculté de droit et science politique de l’Université de Ouagadougou, s’occupe des démarches administratives en relation avec les différents bureaux de l’état.